I see you. [pv.Celichou]

Membre. · **Membre.** Chef de la Foudre.

I see you .

i see you - leona lewis
I see you through my eyes . I love you still .

Je la vois encore et toujours. Je ne peux penser d'autre chose qu'elle quand je le vois. Mais que faire ? Je laisse son image vagabonder dans mon esprit, son pelage caressant le mien, que de bons souvenirs.

J'ai l'impression de rougir quand elle est trop pres de moi. Je l'aime encore. Je n'y peux rien.

Membre. · **Membre.** Solitaire.

Le temps, c'est un peu comme le vent. Le vent,
on ne le voit pas : on voit les branches qu'il remue, la poussière qu'il soulève. Mais le vent lui-même, personne ne l'a vu. Jean-Claude Carrière

J'T'Emmène Au Vent ♪ Louise Attaque

Allez viens, j't'emmène au vent,
Je t'emmène au dessus des gens,
Et je voudrais que tu te rappelles,
Notre amour est éternel
Et pas artificiel.

Une poutre, deux poutres, trois poutres... des tonnes de fabrications métallisées traînaient tout le long du territoire qui appartenait au précieux Clan de la Foudre. Souffle d’Illusion n’aimait pas l’emplacement de son camp, et ça depuis le début. Seulement, rien n’était en son pouvoir de dissuader sa tribu de déménager sur un territoire purement plus esthétique.

Surtout que sur le Chantier Inachevé, au moins, ils étaient à l’abri de pas mal de trucs. Des Bipèdes, déjà. Parce que ceux-ci n’aimaient guère se promener en mauvaises terres. Du grand vent, ensuite. Car les chambres de béton l’empêchaient de poursuivre son souffle. Des autres clans, finalement. Oui parce que ce chantier, en plus d’être inachevé, était également un véritable labyrinthe pour un non-habitué des lieux. Ce qui n’était pas le cas de notre chère guerrière qui vagabondait de pièces en pièces tout en se répétant inlassablement qu’elle aurait préféré vivre sous un pont comme le Clan du Mistral. Mais je suppose que le proverbe « On ne choisit pas sa famille. » s’applique aussi pour son foyer, n’est-ce pas ? 8D Alors contentons-nous de faire avec. Ce n’était certainement pas ce détail qui allait stopper Illu dans son élan. Ambition, quand tu nous tiens !
Soudain ! Soudain... un bruit assourdissant retentit. Souffle d’Illusion sursauta et tourna la tête vers la provenance de ce bruit, découvrant en fait une quatrième poutre s’effondrer à plusieurs mètres de la pouponnière. Et vas-y que les gosses braillent... La chatte tricolore leva les yeux au ciel et s’éloigna le plus possible des cris perçants des nouveau-nés. Elle pensa un instant à sa fille Petite Beautée, craignant un instant qu’elle soit mêlée à ces hurlements, puis se rassura en se disant que ce n’était précisément pas le comportement qu’aurait eu la petite princesse. Toute bonne mère serait allée vérifier que son enfant se portait bien, seulement... Souffle d’Illusion ne pouvait être reconnue comme une bonne mère. Et puis, comme elle le pensait si bien : « De toute façon, il y a les autres reines, non !? » Normalement, elle devrait rester à la tanière des chatons pour allaiter ses progénitures mais elle avait laissé cette tâche à une autre femelle en donnant comme excuse qu’elle ne possédait pas assez de lait cette saison-ci. Mais tout le monde savait que c’était surtout parce que ses chatons lui importaient peu. C’est assez malheureux, dit comme ça.
Derrière ses pas qui se faisaient de plus en plus fréquents, le Chantier Inachevé s’éloignait plus ou moins rapidement. Il recouvrait tout de même une assez grande partie de la rue mais comparé à la ville, ça semblait beaucoup plus ridicule. Bien, maintenant que nous étions détachés de toute vie maternelle envers le clan, profitons du jour déjà bien entamé. Souffle d’Illusion marchait calmement le long des clôtures des maisons en se réfugiant quelques fois sous certaines voitures à l’arrêt pour éviter les sales djeun’s du quartier. Seulement, quand elle arriva dans la zone du Square, se faire attraper par une petite fille par derrière fut royalement imprévisible pour la chatte. Affolée, elle commença par se débattre dans tous les sens jusqu’à ce que les jolis yeux bleus de la blondinette rencontrent ses yeux à elle. Alors, la petite fille caressa la femelle sur le haut du crâne. Cette dernière apprécia le geste affectueux mais s’agrippa quand même aux vêtements de la Deux-Pattes de peur de tomber. Crispée, elle ne se laissait pas si facilement toucher par l’inconnue qui persistait à la garder dans ses bras. Illusion, perdant patience, la griffa au poignet gauche et fut aussitôt relâchée d'un geste brusque. La petite saigna et se mit à pleurer ce qui provoqua l’accours direct d’un autre bipède, beaucoup plus grand. La femelle tricolore leva une nouvelle fois les yeux au ciel, comprenant avec désolation que quelque soit la race de l’être vivant, tous les petits enfants pleurent bêtement, agaçant les oreilles sensibles. Le géant Deux-Pattes chassa la chatte d’un geste agressif de la main, n’enthousiasmant guère celle-ci qui leur cracha aux pattes, mécontente et vexée.
Quand elle se retourna, une bien familière odeur vint lui chatouiller les narines. Oh tiens, son meneur ! Ça faisait longtemps. Elle se décida de le rejoindre, un simple entretien entre lui et elle ne ferait de mal à personne. Certes, il fallait bien avouer que contrairement à Étoile du Vent, elle niait leur ancienne relation, bien qu’elle en eût porté ses fruits, mais cela faisait plusieurs jours qu’ils ne s’étaient plus retrouvés seule à seul, hors situation professionnelle. Comme toute belle chatte, elle se dirigea vers son emplacement d’un pas gracieusement élégant, la tête légèrement surélevée.

« Bonjour, Wind. » lança-t-elle une fois arrivée à son chevet.

Membre. · **Membre.** Chef de la Foudre.

I want to run ! I don't have the courage. The Wind and the Breath, it
meant to go together, bad thing.

Love . Take example on two people. It is terribly dangereuse.

Je regarde. Je semble etre dans un autre monde, entrain de rever du passe. Je vis devant mes yeux fermes, les moments passes avec elle. Je n'aimais que elle et elle etait la seule chose importante a mes yeux. J'etais leutenant du clan du Tonnerre a ces moments. Elle etait une guerriere comme les autres mais different a mes yeux. Je passais mes journees avec elle, elle semblait heureuse a mes cotes. Puis en un jour, j'avais tout perdu. Notre amour. Mais en echange, celle-ci mis naissance a une petite chatonne qui la ressemblait et qui avait une esprit d'intelligence comme elle. Elle avait mis monde aussi a un petit chaton. Celui-ci me ressemblait plus au niveau du caractere avant que je ne deviens chef. J'etais un chat et chasseur tres rebelle et fort. Il est moi et ma fille comme elle. Depuis ce jour, je n'ai que des yeux pour la petite chatonne, je l'aide quand il a du danger, je l'aime plus que son frere. Mais j'ai eu tort de faire ca, et puis je commencai a aimer le second moi de ma jeunesse, le petit chaton. J'aimais son caractere, il n'etait pas forcement doux comme sa soeur, et arretait pas de faire comprendre a ses amies ou a n'importe qui que son pere etait le chef du clan de la Foudre. Chaque conversation finisait par, tu sais, mon pere il est le chef de ce clan. C'etait bien chiant des fois qu'il se vante en m'utilisant comme appat pour tuer les autres, a le rejoindre comme ami. Mais je ne regrette pas qu'il soit la car c'est sa mere qui s'occupe de lui le plus souvent. C'est drole de savoir que je m'occupe de celle qui en son interieur ressemble a elle et qu'elle s'occupe de celui qui me ressemble interieurement. Souffle d'Illuisons. Je ne lui avais pas parler depuis des semaines deja, depuis la derniere fois que je l'ai vu, je l'evite mais elle ne le fait pas. Je me souviens. il y a quelques jours quand je suis venu voir ma fille, j'avais eu la nausee en pensant a elle, et j'avais eu peur qu'elle allait venir a n'importe quel minute de maintenant. J'avais dit aurevoir a ma fille si vite et j'ai couru vers ma taniere pour m'abriter dedans dans le silence et la solitude. La nuit d'apres, je n'arrivais pas a dormir, ravalant mes larmes, des larmes de tristesse car je n'y pouvais rien. Je l'aimais encore et je l'aimerai toujours. Quand je pense a elle, mon ventre se noue, mon regard devient glacant. Et je n'arrive plus a parler. Je n'y peux rien non plus, hje suis un simple malheureux, un lache comme tout et un chef de clan qui ne sait plus rien faire et qui se cache du monde, de la realite. Je ne suis plus que de la poussiere pour les gens que j'aime vraiment et du rocher pour le clan des Etoiles, je regrette qu'ils peuvent pas me prendre maintenant, je les implore aussi souvent que possible de mourir mais ils ne me repondent pas et je ne meurs pas.

J'etais de retour au parc. J'etais trop dans mes pensees pour me soucier du monde autour de moi. Le vent me caressait le visage, je fermai les yeux et les reouvris en souriant. J'aimais cette instant plus que tout, etre seul et sera seul pendant des heures, je resterai ici aussi longtemps que je le veux. Puis je sentis une presence non loin de l'endroit ou j'etais, et le vent m'apportait l'odeur d'une chatte . Oh Non ! Pas elle. Je sentis mon ventre se nouer encore une fois et je commencai a perdre espoir de vouloir vivre encore une fois apres ce belle moment de detente. Je vis Souffle d'Illuisons se rapprocher de moi d'une pas gracieuse comme le font tous les femelles digne de leur nom. Mais je n'avais pas envie de la voir, de croire qu'elle n'existait pas mais mes yeux ne voulaient pas m'obeir. Je la fixais longtemps, connaissant chaque un de ces pas jusqu'a etre pres de moi. Elle me saluait en m'appellant du nom qu'elle m;avait toujours appelle wind. Je la quittai des yeux pour m'eloigner de quelques pas d'elle, elle etait trop pres a mon gout. Je sentis mon coeur battre a toute allure, j'etais enfin paisible et cette sale chatte etait obliger de se ramener les fesses ! Je ne parlais pas, laissant le silence paisser entre nous. Puis apres quelques minutes seulement, je lui dis d'une voix mysterieux et ironique ainsi que en signe de mefiance :

- Je suis aussi heureuse que toi de ne pas te voir.

Je me sentis coupable de lui repondre ainsi mais elle m;avait fait trop souffrir pour que je la laisse oublier ceux qu'elle m'a fait. Cette blessure sera toujours grave dans mon coeur. Mais je ne parlais plus, je baissais la tete, je n'avais pas envie qu'elle me regard et je n'avais pas envie de l'observer non plus. J'etais comme un adult perdu a cote d'un enfant qui savait quoi faire. Je suis lache.

Membre. · **Membre.** Solitaire.

« Si tu ne donnes plus, tu n'as rien donné. » Antoine de Saint-Exupéry

C'Est Dit ♪ Calogero

Le temps des tempêtes arrive
Avant qu’on l’ait prédit
Amour impossible
Défaites, ironies
Quand tout s’abîme, quand même nos rêves fuient
Il ne reste qu’une île, un port, un parti
On n’est riche que de ses amis.

Souffle d’Illusion resta sur ses quatre pattes, bien face à son chef. Il était devenu étrangement tendu, tout soudainement. Bien sûr, la guerrière savait exactement pourquoi mais elle jouait celle qui ne comprenait pas. C’était amusant, à ses yeux. Étoile du Vent la quitta des yeux pour reculer de quelques pas, elle était si intimidante que ça ?

Malgré ses efforts, elle ne put retenir un sourire. Elle était fière de se sentir si forte, d’être enfin considérée, surtout quand on connaît le rang du matou en face d’elle. À bas la discrimination ! Autant l’annoncer haut et fort, une femelle a autant de droit qu’un mâle. Et de toute manière, même malgré le titre d’Étoile du Vent, il était plus jeune qu’elle alors il lui devait quand même le respect. Illu aimait tout particulièrement cette situation puisqu’elle en était elle-même le maître du jeu. Sale manipulatrice, tu deviens dangereuse...

Un silence quelque peu pesant prenait place entre les deux félins, le chef du Clan de la Foudre ne répondait pas au salut de la chatte. Celle-ci fut déçue par le temps de réaction de son chef mais remarqua la mine non-enthousiaste qu’il affichait sur son visage. Aurait-elle gâché le peu de temps calme de sa dure vie de meneur ? Oh, zut. Illusion semblait plutôt satisfaite d’avoir brisé son instant de solitude. Cela lui donnerait d’autant plus d’attention. De toute façon, elle tombait toujours au mauvais moment alors il fallait bien qu’elle finisse par arriver. Au bout de plusieurs minutes qui commençaient à devenir franchement interminables, Vent prit la parole. Ah bah quand même, on finit par en tirer quelque chose, il n’avait pas tout perdu. Son ton mystérieux et ironique résonna dans les oreilles de la chasseuse, ce qui était signe de méfiance envers elle. Bah, ce n’était même pas étonnant, tiens. Lui qui cherchait toujours à l’éviter, elle qui s’en amusait. Elle jeta un coup d’œil sur les jeunes bipèdes qui jouaient dans le square. Eux s’amusaient réellement, mais tout autrement.

« Toujours aussi insociable, hein ? » répondit-elle simplement.

C’était dans ses habitudes de généraliser les choses. Les gens qui la connaissent savent, depuis le temps, à quel point elle pouvait être excessive rien qu’à travers de modestes paroles. Aussi, il ne fallait jamais prendre ses répliques au premier degré.
Deux lancés de dé s’offrait à elle. Soit elle attaquait tout de suite le sujet de la poutre qu’elle avait vu s’effondrer tout près de la pouponnière – et donc, près de sa fille qu’il chérissait tant –, soit elle faisait d’abord un peu joujou avec le papa. Sans y repasser à deux fois, elle opta pour ce dernier choix qui lui semblait d’autant plus divertissant que l’autre.
Doucement, Souffle d’Illusion continua sa marche élégante pour s’approcher du matou avant que celui-ci ne puisse s’enfuir à nouveau. Il baissait la tête, ne voulant pas croiser son regard. Pourquoi ? Lui qui l’avait tant observé pendant leur relation intime, il n’y avait aucune raison pour que cela change aujourd’hui. Elle était tout aussi belle qu’avant, voire plus. Mais non, il la fuyait encore. Sans doute devait-il sentir le lourd poids du regard d’Illu posé sur lui. Elle, elle ne se gênait pas le moins du monde pour le fixer. Au contraire, cela lui permettait de voir une partie de ses émotions.
Ses yeux grands ouverts, un sourire s’allongeait le long de ses lèvres plus elle avançait vers le chat bicolore. Sa queue haute, elle passa à côté de lui en lui éraflant volontairement le museau avec, de manière délicate et lente. Elle fit le tour complet de son corps en l’évaluant de haut en bas et arrivée de l’autre côté de son museau, elle lui souffla quelques mots en employant une voix charnelle.

« Pourtant, je suis persuadée qu’il t’est irrésistible de m’admirer. » Un petit sourire sournois s’esquissa au coin de ses lèves avant qu’elle n’ajoute : « Comme avant. »

Enfin, elle regagna son point de départ d’un seul saut vif et en se retournant, elle recouvra une mine qui se voulait ignorante, l’air de rien. Comme si elle n’avait pas bougé d’emplacement depuis tout à l’heure même si elle gardait un air malicieux sur la figure... Elle retomba dans son observation interminable, cherchant à recroiser le regard d’Étoile du Vent. Qui a dit qu’elle s’était permis de le charmer ? Non, elle cherchait juste à lui monter à la tête, ah ah ! Sadique.

Membre. · **Membre.** Chef de la Foudre.

Arrete !

[ en cours ]