Wait, just wait... ||Libre

Invité

L.ueur d'E.spoir

x. I can't wait to see you... .x

x. Le vide. Je ne vois que ça. Je regrette ces grands espaces. Ici, on est si serré. Dormir est presque impossible avec le vrombissement qui peut surgir à tout moment. Je ne reste pas souvent au camp, mais je ne peux pas sortir. En effet, lors de ma dernière sortie-dont je ne suis pas fière- au clan de la Source, je suis revenue des égouts avec un bon rhume et une semaine au camp sans sortir. Je grelotte, et pourtant je sais que je serais mieux hors de cet endroit. Suis-je seule ? Je n'ai pas fait attention aux va et vient des chats. Il faut dire que le clan du Mistral a vu son nombre réduire depuis un certains temps. Le temps est trompeur. Je ne sais pourquoi mais je me sens perdue sans le vent qui se faufile sur ma peau. Je ne parle pas du vent provoquer par le passage des monstres, non, le vraie vent. Celui qui vous murmure à l'oreille la liberté éternelle. Tient je fais des rimes maintenant ? Il faut vraiment que je me repose, je dois avoir de la fièvre. Je ferme mes paupières et tente de sombrer tant bien que mal dans le sommeil qui ne ma pas accueilli depuis longtemps...

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*" Maman !! Papa !!! Où êtes vous ? J'ai peur ? "

Autour de moi, les bipèdes qui se multiplient, leur monstres qui lèvent leur crocs prêt à me dévorer. Je les vois plonger leur bras dévoreur dans la terre. Elle souffre et pleur elle aussi. Il faut que je fuie. Mais où sont-ils ? Que dois-je faire ? Si je pars, je ne les reverrais plus !! Papa ? Il faut que je le trouve, sinon je ne le reverrais plus jamais. Et il en est hors de question!! J'ai trop besoin de lui !! J'entends leur cris, mais je ne les vois pas. Suis-je si loin d'eux ? Le vent me souffle de le suivre. Instinctivement, je le suis, il est mon ami. Soudain, le décors change. Je suis dans une sombre ruelle. Des grillages m'entourent, je suis pris au piège !! Comment fuir ? Pourquoi dois-je toujours fuir ? J'ai peur, très peur. Et je suis toujours seule, sans rien, ni personne. Mes parents, mon frère... J'entends un aboiement, cet aboiement. Il va me dévorer. Soudain, une bourrasque de vent m'ébourrifie le pelage. Je suis le vent à nouveau, espérant qu'il m'emmène autre part... Je me retrouve propulsée dans un environnement horrible. L'odeur du bitume et des pots d'échappements me sautent à la gorge. Je toussote, ayant du mal à respirer. Il y a du brouillard. Mais où suis-je ?!!! Tout à coup, un vrombissement lointains semble se rapprocher. Je fais lentement demi-tour quand deux lumières bien distinctes m'éblouissent. Je m'écrase sur le sol en hurlant ...*

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x. Je me réveille en sursaut, haletante. J'ai seulement fait un mauvais rêve. Ce doit être la fièvre. Essayant de reprendre mes esprits, je m'assois, regardant calmement autour de moi, reprenant mes marques. Je suis au camp, sous le pont. Tout va bien. Mais je suis bel et bien seule. Je me rallonge pour tenter de me calmer davantage. Je referme les yeux, essayant de me reposer, veillant à ne pas me rendormir. Le soleil se creuse un passage sous l'arche et ses doux rayons viennent me caresser le visage. Je souris en ronronnant pour la première fois depuis longtemps. Je fronce soudainement les sourcils, sentant comme une ombre au dessus de moi. Je grogne pour faire comprendre à l'importun qu'il me gêne mais il s'entête à rester. J'ouvre les yeux et regarde qui ose me déranger...

Membre. · **Membre.** Apprenti du Mistral.

« KYAAAAAAAHH ! »

Et Lueur d'Espoir n'eut pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait qu'elle reçut en pleine figure le petit corps d'une novice de son Clan : Nuage de Nuages. La petite, qui ne sortait pas les griffes -embêter, oui, blesser un membre de son Clan et risquer de perdre une bataille contre un autre clan, hors de question- resta accrochée à la tête de sa lieutenante avec ténacité, puis la libéra enfin de son emprise et, en un bond agile, se retrouva à quelques mètres de toute représaille. Immédiatement, elle regarda la guerrière avec sa tête d'ange, voulant paraitre la plus innocente possible, analysant le lieu pour déterminer quel endroit serait le plus propice à sa fuite lorsque cela deviendrait nécessaire.
Et à part ce "KYAAAAAAAHH", aucun mot ou autre son ne sortit de sa gueule. Elle resta simplement là, assise, l'air serein et calme, comme si elle attendait patiemment son tour. Son tour à quoi ? Elle savait très bien qu'elle allait passer un mauvais quart d'heure; mais... et alors ? Elle n'en avait vraiment rien à faire. Elle avait l'habitude, et puis... elle savait courir ! C'était l'une des facultés qu'elle avait développé au fur et à mesure des bêtises qu'elle réalisait.

Le camp n'était plus tellement propice aux bêtises; dans la forêt, d'après ce que lui avaient raconté les anciens, il y avait des feuilles, des branches, des murs de fougères, et autres choses, qui permettaient de faire des bêtises, comme faire des trous dans les murs, jeter de l'eau à la gueule d'un autre chat en s'aidant d'une feuille creuse... mais ici, ici qu'y avait-il ? Des murs, des plafonds en bêton. Il n'y avait plus de feuilles, ni trace d'eau. Les félins devaient marcher pour aller boire; et devaient mettre des heures à chasser avant de se trouver quelque chose à manger; et le tas de proies baissaient, et les flancs des félins devenaient maigres. Tout était plus que dérisoire. Mais on n'avait pas le choix; ici, on ne vivait pas, on survivait.

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